Les propositions
Dans ce cours de grammaire, nous allons étudier les propositions de la phrase. Nous verrons comment elles construites et que l’on peut les relier entre elles pour former des phrases complexes.
Qu’est-ce qu’une proposition ?
Une proposition est une partie de phrase ou une phrase, construite autour d’un verbe noyaux (généralement conjugué). Il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
Exemples :
- [Le chat miaule].
- C’est une phrase avec un seul verbe noyaux (« miaule »).
- La phrase est donc formée d’une seule proposition.
- [Le chat miaule] et [il tourne en rond].
- C’est une phrase avec deux verbes noyaux conjugués (« miaule » et « tourne »).
- La phrase est donc constituée de 2 propositions.
Qu’est-ce qu’une phrase simple, qu’est qu’une phrase complexe ?
Lorsqu’une phrase est constituée d’une seule proposition: on dit que c’est une phase simple.
Lorsque qu’elle contient plusieurs propositions: on dit que c’est une phrase complexe.
Exemples :
- [Le chien aboie].
- C’est une phrase simple.
- [Le chien aboie] et [le chat ne bouge pas].
- C’est une phrase complexe.
Quels sont les types de propositions ?
En français, il existe 3 types de propositions :
- La proposition indépendante : elle a un sens par elle-même et ne dépend d’aucune autre proposition.
- La proposition principale : elle ne dépend d’aucune autre proposition. En revanche, elle commande une ou plusieurs autres propositions qui viennent la compléter.
- La proposition subordonnée : elle est introduite par un mot appelé subordonnant (qui, que, quoi, lequel, laquelle,…) et complète la proposition principale. Une subordonnée ne peut pas former une phrase complète à elle seule.
Exemples :
- [Pierre est sale] , [il joue au ballon].
- Ici nous avons 2 propositions : « Pierre est sale » et « il joue au ballon« .
- Aucune proposition ne dépend l’une de l’autre.
- Elles sont toutes les deux indépendantes .
- [Pierre est heureux] que [tu puisses jouer au ballon avec lui].
- Ici nous avons une principale « Pierre est heureux« .
- Nous avons également une subordonnée « que tu puisses jouer au ballon avec lui« .
- La subordonnée est introduite par le mot subordonnant « que ».
- Elle ne peut pas être une phrase à elle seule et complète le sens de la principale.
Comment relier les propositions entre elles?
En français, pour relier deux propositions entre elles, on peut utiliser :
- un signe de ponctuation (virgule, point-virgule ou deux points): on dit alors que les propositions sont juxtaposées.
- une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car.) : on dit alors qu’elles sont coordonnées.
- un pronom relatif (qui, que, quoi, lequel, laquelle,…) ou une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, lorsque, puisque, quoique,…): on dit alors qu’elles sont subordonnées.
Exemples :
- [Pierre est sale] , [il joue au ballon].
- Les deux propositions sont séparées par une virgule, elles sont donc juxtaposées.
- [Pierre est heureux] car [il joue au ballon].
- Elles sont reliées par la conjonction de coordination « car »: elles sont donc coordonnées .
- [Pierre est heureux] que [tu puisses jouer au ballon avec lui].
- La principale et la subordonnée sont reliées par par la conjonction de subordination « que ». Elles sont donc subordonnées.
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